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Sommes-nous devenus les complices involontaires de notre propre servitude?
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Sommes-nous devenus les complices involontaires de notre propre servitude?

Crise sanitaire, peur et division : comment nous avons accepté l’inacceptable sans même nous en rendre compte.

Pendant des décennies, nous avons cru que le progrès et la démocratie nous rendaient plus libres. Internet, les réseaux sociaux, la mondialisation… Tout semblait annoncer une ère d’émancipation. Et pourtant, jamais les sociétés n’ont paru aussi contrôlées. Surveillance de masse, auto-censure, matraquage médiatique, chasse aux voix dissidentes : la crise sanitaire a mis ce paradoxe en pleine lumière. Comment expliquer que nous ayons accepté si facilement des restrictions autrefois inimaginables ?

Et si, sans même nous en rendre compte, nous étions devenus complices involontaires de notre propre servitude ?

La véritable force d’un système de contrôle des populations ne réside pas dans la violence brute. Aujourd’hui, les sociétés modernes n’ont plus besoin de policiers à chaque coin de rue pour soumettre les citoyens.

Leur arme la plus efficace, c’est la peur. La peur de la maladie, la peur de l’ennemi, la peur de l’exclusion sociale. Cette peur, savamment entretenue par un récit officiel répété en boucle, crée un climat où l’esprit critique disparaît peu à peu.

Regardez ce qui s’est passé pendant la crise du Covid. La société s’est divisée, non pas à cause d’un virus, mais à cause d’un climat de peur qui a transformé voisins, collègues et familles en adversaires.

Le pass sanitaire a servi d’outil de tri social : les bons et les mauvais citoyens, les obéissants et les réfractaires.
Le simple fait de poser une question devenait suspect.

Pire encore, la soumission volontaire s’est imposée.
Une grande partie de la population a non seulement accepté des mesures liberticides, mais en a demandé davantage.

Nous avons vu naître un réflexe inquiétant : surveiller, dénoncer, exiger la punition de ceux qui n’obéissaient pas. Ce réflexe est le signe le plus clair que nous participons activement à notre propre mise sous tutelle.

Les médias, en jouant sur la peur et l’émotion, n’ont pas seulement informé : ils ont façonné une perception unique de la réalité. Ils ont répété un message uniforme, marginalisé les experts dissidents, et saturé l’espace public d’images et de slogans culpabilisants. Résultat : l’autocensure est devenue la norme. Qui n’a pas hésité, ces dernières années, à exprimer un doute de peur d’être traité de complotiste ?

Dans son livre Gouvernance perverse, l’auteure montre que ces techniques sont anciennes, mais qu’elles ont atteint un niveau d’efficacité inédit grâce aux technologies modernes.
Elle explique comment la division orchestrée, la surveillance numérique, la censure subtile et la fabrique du consentement transforment peu à peu des démocraties en systèmes autoritaires, sans que la majorité ne s’en rende compte.

La grande question devient alors : comment s’en libérer ?
La première étape, c’est la prise de conscience.
Comprendre que la peur n’est pas toujours spontanée, mais qu’elle peut être fabriquée pour justifier des mesures d’exception.
Ensuite, refuser la division.
Le pouvoir s’appuie sur notre isolement. Retrouver le dialogue, créer du lien hors des canaux officiels, c’est déjà rompre la mécanique.

Enfin, il faut oser dire non. Même seul. Car chaque voix qui ose questionner le récit dominant, chaque personne qui refuse la soumission, affaiblit le système de contrôle.

Pour aller plus loin, découvrez le livre Gouvernance perverse.
Un ouvrage essentiel pour comprendre les stratégies insidieuses de manipulation et apprendre à reprendre le contrôle sur votre vie.

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